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Image de Jean Lesage.

Chapitre 5

La Révolution tranquille

-1960-

Début de la Révolution tranquille

La Révolution tranquille au Québec, survenue dans les années 1960, a été une période de transformation radicale après la longue période de la Grande Noirceur sous Maurice Duplessis. Elle a vu un changement profond dans les sphères politique, sociale, économique et culturelle, remodelant ainsi le visage de la province. Avant cette révolution, le Québec était fortement influencé par la mainmise de l'Église catholique et un régime conservateur qui entravait le progrès social et économique.

Sur le plan culturel, la Révolution tranquille a favorisé un renouveau de la culture québécoise, mettant en avant la langue française et favorisant l'émergence d'une identité distincte. Ceci a été accompagné d'un essor remarquable des arts, de la littérature et du cinéma québécois. Sur le plan économique, cette période a encouragé le développement industriel et économique du Québec, mettant fin à la domination des entreprises anglophones et favorisant l'émergence d'entreprises québécoises prospères. En somme, la Révolution tranquille a jeté les bases de la société québécoise contemporaine, caractérisée par son dynamisme, sa diversité et sa fierté nationale.

Cependant, dans les années 1960, des réformes ambitieuses ont été lancées, notamment par le gouvernement libéral de Jean Lesage, qui a marqué le début de cette transformation. Ces réformes, connues sous le nom de Révolution tranquille, visaient à moderniser les institutions québécoises et à réduire l'emprise de l'Église. Sur le plan social, l'émergence d'une classe moyenne francophone dynamique a mis fin à la domination des élites anglophones et catholiques, grâce notamment à des réformes éducatives qui ont démocratisé l'accès à l'éducation.

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-1967-

Vive le Québec libre!

Général Charles De Gaulle.

La presse - BAnQ - P833,S1,D594

Venue du général De Gaulle au Québec

Le général Charles de Gaulle était le président de la France de 1959 à 1969. Il était connu pour son leadership pendant la Seconde Guerre Mondiale et pour son rôle dans la reconstruction de la France après celle-ci. De Gaulle était également un fervent défenseur de la souveraineté française et un promoteur de la grandeur nationale.

En 1967, lors de sa visite au Québec, De Gaulle pronoce son célèbre discours «Vive le Québec libre!» depuis le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal. Ce discours a eu un impact significatif sur la politique québécoise et ses aspirations nationalistes. Il a renforcé le mouvement indépendantiste québécois en offrant un soutien tacite à l'idée d'indépendance du Québec. Suite au discours, il y a des tensions entre la France et le Canada puisque le Canada affirme que la France s'est ingérée dans sa politique.

Lire plus sur le discours «Vive le Québec libre!»

Je vais vous confier un secret que vous ne répéterez pas, ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération. [...]

Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.

Vive Montréal! Vive le Québec!

Vive le Québec... libre!

Vive le Canada français! Et vive la France!

- Discours de Charles de Gaulle

-1967-

L'Expo 67

Ìles Sainte-Hélène expo 67 MOntréal. Laurent Bélanger, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Compagnie canadienne de l'Exposition universelle de 1967 - BAnQ - 0004072395

Une vision sur le monde

L'Expo 67, également connue sous le nom d'Exposition universelle de 1967, était une foire mondiale tenue à Montréal, au Québec, pour célébrer le centenaire de la Confédération canadienne. Cet événement majeur a été organisé du 27 avril au 29 octobre 1967 et a attiré des millions de visiteurs du monde entier.

L'Expo 67 a été un moment crucial dans l'histoire du Québec pour plusieurs raisons :

  1. Visibilité internationale: L'Expo 67 a offert au Québec une visibilité internationale sans précédent. En accueillant des pavillons de plus de 60 pays, l'Exposition a permis au Québec de se positionner sur la scène mondiale, montrant sa capacité à organiser un événement d'envergure internationale.
  2. Affirmation culturelle et identitaire: L'Expo 67 a été un moyen pour le Québec de mettre en valeur sa culture distincte et son identité francophone. Le pavillon du Québec a présenté la richesse culturelle et les réalisations de la province, renforçant ainsi le sentiment de fierté chez les Québécois.
  3. Développement économique et infrastructures: L'Expo 67 a également stimulé le développement économique et les infrastructures au Québec. De nombreux projets d'infrastructure ont été réalisés pour accueillir l'événement, notamment la construction du métro de Montréal et de l'île Notre-Dame, où se tenait l'Exposition.
  4. Influence politique: L'Expo 67 a eu des répercussions politiques importantes. Elle a contribué à renforcer les aspirations nationalistes au Québec en démontrant la capacité de la province à se distinguer sur la scène internationale. De plus, elle a été l'occasion pour des personnalités politiques, telles que le général Charles de Gaulle, de faire des déclarations qui ont ravivé les aspirations indépendantistes québécoises.

En résumé, l'Expo 67 a été un moment crucial dans l'histoire du Québec, offrant une plateforme internationale pour affirmer son identité culturelle, stimuler son développement économique et renforcer ses aspirations politiques. Elle a laissé un héritage durable qui continue de façonner la perception du Québec sur la scène mondiale.

Choix Multiple

Lors de l'Expo 67, environ combien de visiteurs sont venus à Montréal?

Entre 10 et 30 millions Entre 30 et 50 millions Entre 50 et 70 millions Entre 70 et 90 millions

Bonne réponse

Lors de l'Expo 67, environ 64 millions de visiteurs sont venus à Montréal selon Parcs Canada.

Mauvaise réponse

Lors de l'Expo 67, environ 64 millions de visiteurs sont venus à Montréal selon Parcs Canada.

-1970-

Le Front de libération du Québec (FLQ)

Imaginez-vous transportés dans les années 1960, une époque de bouillonnement politique et culturel au Québec. Le FLQ émerge dans ce contexte de tensions croissantes entre la majorité francophone du Québec et le gouvernement fédéral canadien, principalement anglophone.

Ce groupe militant a pour objectif de promouvoir l'indépendance du Québec, croyant que seule une rupture totale avec le Canada pourrait garantir la préservation de la langue, de la culture et de l'identité québécoises.

Le FLQ utilise divers moyens pour faire entendre ses revendications. Des actions spectaculaires, telles que des attentats à la bombe contre des symboles du pouvoir fédéral, des enlèvements de personnalités politiques, et même des assassinats, sont menées pour attirer l'attention sur leur cause et semer le chaos.

Cependant, leurs actions ne restent pas sans réponses. Le gouvernement canadien, dirigé par le Premier ministre Pierre Trudeau à l'époque, réagit avec une fermeté sans précédent. En 1970, l'enlèvement et l'assassinat du ministre québécois du Travail, Pierre Laporte, entraînent la déclaration de l'état d'urgence et la mise en place de la Loi sur les mesures de guerre, donnant des pouvoirs extraordinaires aux autorités pour réprimer le FLQ.

Bien que le FLQ soit finalement démantelé en tant qu'organisation, son héritage persiste. Les idéaux d'indépendance et d'autodétermination qu'il a défendus continuent de résonner dans la société québécoise, influençant le discours politique et alimentant le débat sur l'avenir de la province.

Ainsi, le FLQ demeure un élément crucial de l'histoire du Québec, rappelant les défis et les aspirations qui ont façonné le destin de cette province unique au sein du Canada.

-1980-

Le premier référendum

Le référendum de 1980 au Québec est une consultation publique sur la question de la souveraineté du Québec et son éventuelle indépendance du Canada. Organisé le 20 mai 1980, à la suite d'une victoire du du Parti québécois en 1976, dirigé par René Lévesque, la question propose un « pacte de souveraineté-association » entre le Québec et le Canada, offrant une autonomie étendue tout en maintenant des liens économiques et politiques avec le reste du Canada. Cependant, cette proposition est rejetée par une majorité de 59,56% des électeurs, tandis que 40,44% ont voté en faveur. Ce résultat a marqué un moment crucial dans l'histoire du mouvement souverainiste québécois, mais il n'a pas mis fin aux débats sur la question de l'indépendance.

René Lévesque

Premier ministre du Québec

Pierre Elliott Trudeau

Premier ministre du Canada

NON

59,56%

Si j'ai bien compris, vous êtes en train de me dire : à la prochaine fois.

- Discours de la défaite du OUI prononcé par René Lévesque

-1982-

Rapatriement de la Constitution canadienne

Le drapeau du Canada devant les rocheuse canadienne.

La nuit des longs couteaux

L'événement de la «Nuit des Longs Couteaux» en 1981 fait référence à une soirée où le Premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, a réussi à obtenir l'accord des premiers ministres provinciaux pour le rapatriement de la Constitution canadienne, sans l'approbation du premier ministre du Québec, René Lévesque. Cette décision a été prise lors d'une réunion nocturne à Ottawa, à l'insu de Lévesque, qui dormait à Hull. Cette initiative a été perçue comme un affront au Québec et à son gouvernement, alimentant les tensions politiques et renforçant le sentiment d'aliénation de la province francophone au sein du Canada.

Un Québec à part

Pierre Elliott Trudeau a promis des changements à la suite d'une victoire du NON. Le rapatriement de la Constitution du Canada en 1982 marque un moment crucial dans l'histoire constitutionnelle du pays. Alors que le gouvernement fédéral dirigé par le Premier ministre Pierre Elliott Trudeau cherchait à rapatrier la Constitution et à inclure une Charte des droits et libertés, le Québec, dirigé par le Premier ministre René Lévesque, exprimait de vives préoccupations.

Le Québec, déjà engagé dans un débat sur la question de la souveraineté, ne soutenait pas pleinement le processus de rapatriement. Lévesque a critiqué le manque de consultation et a insisté sur la reconnaissance du Québec en tant que société distincte au sein du Canada. Malgré ses objections, le gouvernement fédéral a procédé au rapatriement sans le consentement formel du Québec.

L'introduction de la Charte des droits et libertés a suscité des inquiétudes au Québec quant à son impact sur l'autonomie provinciale. Certains craignaient que cela n'entrave la capacité du Québec à légiférer selon ses propres valeurs et priorités.

En fin de compte, le rapatriement de la Constitution s'est fait sans le plein consentement du Québec, ce qui a alimenté les tensions entre le gouvernement fédéral et le Québec. Ces tensions ont continué à façonner les relations politiques et constitutionnelles au sein du Canada, contribuant à la dynamique complexe entre le Québec et le reste du pays.

Le Québec sera la seule province a ne pas signer la constitution canadienne.

En lire plus sur le rapatriment de la constitution canadienne

-1990-

Accord du lac Meech

L'Accord du lac Meech, négocié en 1987, visait à modifier la Constitution canadienne afin de répondre aux préoccupations du Québec et de reconnaître sa spécificité en tant que société distincte au sein du Canada. Les principales demandes du Québec comprenaient :

Cependant, malgré le soutien initial de tous les premiers ministres provinciaux, l'accord a échoué lorsque la province de Terre-Neuve-et-Labrador ne l'a pas ratifié avant la date limite de juin 1990. Cet échec a été perçu comme un rejet de la part du Canada anglais envers les concessions accordées au Québec, alimentant ainsi le sentiment de marginalisation et de frustration au sein de la population québécoise.

Appuis à l'indépendance

Lors de l'accord du lac Meech et de son échec, l'appuis à l'indépendance augmentera au dessus de 60%.

60%

-1995-

Le deuxième référendum

Le deuxième référendum sur la souveraineté du Québec, qui a eu lieu le 30 octobre 1995, a été un événement majeur dans l'histoire politique du Québec et du Canada. Organisé par le gouvernement québécois dirigé par le Premier ministre Jacques Parizeau, ce référendum visait à demander à la population québécoise de se prononcer sur la question de l'indépendance de la province vis-à-vis du Canada.

Le résultat a été extrêmement serré. Avec une participation électorale record, le «Non» à la souveraineté l'a emporté avec une mince majorité de 50,6% contre 49,4% pour le «Oui». Ce résultat a marqué une étape importante dans l'histoire du Québec, confirmant la volonté de la majorité des Québécois de demeurer au sein du Canada tout en soulignant l'importance continue du débat sur la souveraineté et l'identité nationale au Québec.

Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente du 12 juin ?

NON

49,42%

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* Les textes ont été écrits avec l'aide de l'intelligence artificielle. Si certaines informations ne reflètent pas la réalité, veuillez communiquer avec moi et je corrigerai les informations.

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