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Image de Louis-Joseph Montcalm

Chapitre 2

La création du Canada

-1759-

La Conquête de Québec

La Conquête du Québec en 1759 représente un tournant majeur de l'histoire canadienne, où les forces britanniques et françaises se sont affrontées pour le contrôle de la région. Cette bataille a émergé des enjeux impériaux de la guerre de Sept Ans, avec le Québec comme pivot stratégique du commerce des fourrures en Amérique du Nord. Sous la direction du général James Wolfe, les Britanniques ont entrepris une campagne audacieuse pour s'emparer de Québec, aboutissant à la décisive bataille des plaines d'Abraham le 13 septembre 1759.

La victoire britannique à la bataille des plaines d'Abraham a conduit à la chute de Québec et à la capitulation de la Nouvelle-France. Ce conflit a déclenché des changements profonds dans la région, introduisant de nouvelles lois, coutumes et institutions sous le régime britannique. Malgré cela, le Québec est devenu une société biculturelle, où les traditions françaises et britanniques se sont entremêlées, influençant l'identité et la culture québécoises.

La Conquête du Québec en 1759 laisse un héritage durable sur le Québec et le Canada. Elle symbolise le choc des empires et les transformations sociopolitiques qui ont façonné le paysage canadien. Étudier cet événement crucial permet de mieux comprendre les dynamiques historiques qui ont forgé la nation que nous connaissons aujourd'hui.

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Image de Montcalm

Wiseman, James Lovell, 1847-1912 - BAnQ - 0002729259

Les troupes francaises

Dirigées par Louis-Joseph de Montcalm

  • 440 hommes
Image de Wolfe

BAnQ - 0002725021

Les troupes anglaises

Dirigées par James Wolfe

  • 426 hommes

VICTOIRE DES BRITANNIQUES

Un enjeu pour le Québec

C'est à ce moment que le Québec devient occupé par les Anglais. Les hauts postes seront occupés par des Anglophone et la région deviendra « The Province of Quebec ». Nous devons faire encore à ce jour avec cette conquête.

-1763-

La Proclamation royale

La Proclamation royale de 1763 a instauré un gouvernement militaire temporaire au Québec et a restreint la colonisation britannique dans la région. Plus tard, le serment du Test a été imposé, obligeant les fonctionnaires à prêter allégeance au roi George III et à renier leur foi catholique. Ces actions ont créé des tensions en menaçant les droits et la culture des Canadiens français, renforçant ainsi leur volonté de préserver leur identité distincte.

Un enjeu pour le Québec

Sans dire que les Canadiens-Français ne peuvent plus occupés les plus hauts postes (emploi de l’État ou d’organismes officiels ni membres d’un jury), le serment du test demande de prêter allégeance au roi britannique et de renier à sa foi catholique.

Vrai ou Faux

Le Roi George III demande à ce que les catholiques ne soient pas admis à la Chambre d'assemblée.

Bonne réponse

Le Roi George III demande à ce que les catholiques ne soient pas admis à la Chambre d'assemblée, mais James Murray ne suit pas ses instructions par peur d'une révolte.

Mauvaise réponse

Le Roi George III demande à ce que les catholiques ne soient pas admis à la Chambre d'assemblée, mais James Murray ne suit pas ses instructions par peur d'une révolte.

-1774-

L'Acte de Québec

L'Acte de Québec de 1774 était une loi promulguée par le Parlement britannique pour réorganiser le gouvernement civil de la province de Québec nouvellement acquise. Ses principaux enjeux étaient de protéger les droits religieux et culturels des Canadiens français, majoritaires dans la colonie, tout en maintenant une certaine stabilité politique. Il a rétabli le droit civil français, accordé une reconnaissance légale au catholicisme, mais a également suscité des inquiétudes parmi la minorité britannique et les Loyalistes. Ainsi, l'Acte de Québec était un compromis fragile entre les différentes communautés de la colonie.

La colonie voit ses frontières étendues jusqu'au bassin hydrographique des Grands Lacs, et la pratique de la religion catholique romaine est légalisée. De plus, le serment du test est remplacé par un serment d'allégeance au roi, offrant aux catholiques la possibilité de devenir conseillers législatifs et juges.

-1791-

L'Acte constitutionnel

L'Acte constitutionnel de 1791 visait à répondre aux tensions politiques au Québec en instaurant un régime parlementaire bicaméral avec des assemblées législatives élues pour le Bas-Canada (Québec) et le Haut-Canada (Ontario). Cependant, les privilèges maintenus pour l'élite britannique et les préoccupations persistantes concernant les droits linguistiques et culturels ont alimenté les tensions. Bien que l'Acte ait apporté des changements, il n'a pas résolu tous les enjeux, contribuant à l'instabilité politique dans la colonie.

-1826-

Le Parti canadien devient le Parti patriote

Au cours des premières décennies du XIXe siècle, le Québec, alors appelé le Bas-Canada, était confronté à des enjeux politiques et sociaux majeurs. Le Parti Canadien, fondé en 1804 pour défendre les intérêts des Canadiens français face à l'administration britannique à la suite de la conquête, était devenu un pilier de la politique locale.

En 1826, le Parti Canadien a changé de nom pour devenir le Parti Patriote. Ce changement reflétait une évolution dans la conscience politique et nationale des Canadiens français. Le nouveau nom, « Patriote », mettait en avant l'attachement à la patrie, la défense des droits et des intérêts des habitants du Bas-Canada, ainsi que l'affirmation de leur identité nationale.

Les objectifs du Parti Patriote étaient multiples. Tout d'abord, il cherchait à obtenir un gouvernement responsable, où les élus locaux auraient plus de pouvoir sur les affaires internes du Bas-Canada. De plus, le parti revendiquait une plus grande autonomie économique et judiciaire, ainsi que des réformes sociales pour réduire les inégalités et promouvoir le bien-être de la population.

Le changement de nom était symbolique, mais il représentait également un pas important dans la consolidation de l'identité politique et nationale du Québec. Le Parti Patriote a continué à être un acteur majeur dans la lutte pour les droits politiques et l'autonomie du Bas-Canada jusqu'aux rébellions de 1837-1838, qui marquèrent un tournant dans l'histoire politique du Québec.

Louis-Joseph Papineau

Studio of Inglis (Montréal, Québec) - BAnQ - 0002724885

Présentation de Louis-Joseph Papineau

Louis-Joseph Papineau, né en 1786 à Montréal, fut un avocat et homme politique québécois de grande influence. En tant que leader du Parti Patriote, il a été au cœur du mouvement pour les droits politiques et l'autonomie du Bas-Canada. Papineau a défendu ardemment l'idée d'un gouvernement responsable, où les élus du peuple auraient un pouvoir réel, s'opposant ainsi au système en place où les décisions étaient largement prises par des fonctionnaires nommés par la Couronne britannique. Il a également milité pour la préservation de la langue, de la culture et des traditions des Canadiens français, tout en cherchant à établir une société plus égalitaire et juste.

Ses efforts pour obtenir des réformes significatives ont culminé avec les rébellions de 1837-1838, qui ont été sévèrement réprimées par les autorités britanniques. Contraint à l'exil, Papineau a fui d'abord aux États-Unis, puis en France, avant de revenir au Canada des années plus tard. Bien que le mouvement patriote n'ait pas atteint ses objectifs immédiats, il a joué un rôle majeur dans la formation de l'identité politique et nationale du Québec.

Malgré les revers, Louis-Joseph Papineau demeure une figure vénérée dans l'histoire politique du Québec, symbole de la lutte pour la reconnaissance des droits et des aspirations du peuple québécois. Son héritage continue d'inspirer les générations suivantes dans leur quête de justice, d'autonomie et de liberté politique.

-1837-1838-

La rébellion des Patriotes

Les rébellions des Patriotes, survenues en 1837 et 1838, étaient des soulèvements politiques et armés dirigés par les Canadiens français contre le gouvernement colonial britannique. Les Patriotes, mécontents du manque de représentation politique et des politiques discriminatoires, ont mené des manifestations et des affrontements armés, mais ont été rapidement réprimés par les forces britanniques. Les rébellions ont abouti à l'arrestation, à l'emprisonnement et à l'exil de nombreux leaders patriotes, marquant un tournant dans l'histoire politique du Québec.

Liste de 12 patriotes pendus

Un enjeu pour le Québec

Initialement, 99 patriotes sont condamnés à mort. De ce nombre, 12 sont pendus. À la suite de complications, 27 sont libérés sous caution, 58 sont déportés en Australie et 2 sont bannis du pays.

-1839-

Le rapport Durham

Le rapport Durham, rédigé en 1839 en réponse aux rébellions des Patriotes au Bas-Canada, recommandait l'union des colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada, ainsi que l'introduction du principe de gouvernement responsable. Ces recommandations ont jeté les bases de la future constitutionnalisation du Canada en 1867. Cependant, le rapport n'a pas pleinement pris en compte les préoccupations spécifiques des Canadiens français, notamment concernant leur langue et leur culture.

Lord Durham

H.B. Hall - BAnQ - P600,S5,PGN165

Présentation de John Lambton 1ᵉʳ comte de Durham

Lord Durham, de son nom complet John George Lambton, était un homme politique britannique né le 12 avril 1792 et décédé le 28 juillet 1840. Il a joué un rôle important dans l'histoire du Royaume-Uni et du Canada.

Durham a occupé divers postes politiques de haut niveau, notamment celui de ministre des Affaires étrangères et de gouverneur général de l'Inde. Cependant, il est surtout connu pour son rôle en tant que haut commissaire et auteur du rapport Durham, qui a suivi les rébellions des Patriotes au Bas-Canada en 1837-1838.

Son rapport a recommandé des réformes politiques radicales, notamment l'instauration du gouvernement responsable et l'union des colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada pour former la province du Canada. Ces recommandations ont jeté les bases de la future constitutionnalisation du Canada en 1867. Bien que controversé à l'époque, Lord Durham est souvent considéré comme un pionnier de la démocratie parlementaire moderne au Canada.

Les Canadiens français ne sont que les restes d’une ancienne colonisation, et sont et devront toujours être isolés au milieu d’un monde anglo-saxon. Quoi qu’il puisse arriver, que le gouvernement qui sera établi au-dessus d’eux soit britannique ou américain, ils ne peuvent entrevoir aucune espérance pour leur nationalité.

On ne peut guère concevoir de nationalité plus dépourvue de tout ce qui peut vivifier et élever un peuple que celle que présentent les descendants des Français dans le Bas-Canada, du fait qu’ils ont conservé leur langue et leurs coutumes particulières. Ils sont un peuple sans histoire et sans littérature…

- Lord Durham

-1840-

L'Acte d'Union

L'Acte d'Union de 1840 a fusionné les colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada pour former la Province du Canada. Pour le Québec, les enjeux majeurs étaient la représentation politique et la préservation des droits linguistiques et culturels des Canadiens français. Cependant, l'Acte d'Union a été critiqué pour son manque de reconnaissance des particularités et des intérêts distincts des Canadiens français, entraînant une période de tensions politiques et de luttes pour leur identité culturelle.

-1867-

La Constitution canadienne

Le drapeau du Canada.

La Constitution canadienne

La Constitution canadienne de 1867, qui a établi la Confédération canadienne, a été un moment crucial pour le Québec. Les enjeux majeurs comprenaient l'équilibre des pouvoirs entre les provinces et le gouvernement fédéral, ainsi que la préservation de la langue française et des droits des Canadiens français. Bien que la Constitution ait reconnu le caractère bilingue du Parlement fédéral, certains critiques ont souligné son manque de reconnaissance explicite des droits linguistiques et culturels des Canadiens français.

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-1880-

Ô Canada

«Ô Canada» est l'hymne national du Canada. Ses paroles ont été écrites en français par Adolphe-Basile Routhier en 1880, puis traduites en anglais par Robert Stanley Weir en 1908. La musique a été composée par Calixa Lavallée en 1880. L'hymne a été officiellement adopté par le Parlement canadien en 1980.

Hymne Ô Canada

BAnQ - 0002633917

Qui est Adolphe-Basile Routhier

Adolphe-Basile Routhier était un homme aux multiples talents, né le 8 mai 1839 à Saint-Placide, au Québec. Avocat de profession, il a également exercé en tant que juge tout en se consacrant à la littérature et à la poésie. Son œuvre la plus célèbre est sans doute les paroles de « Chant national », écrit en 1880 en réponse à une demande de la Société Saint-Jean-Baptiste pour une chanson patriotique. Cette chanson, mise en musique par Calixa Lavallée, est devenue l'hymne national du Canada, « Ô Canada », après que les paroles aient été traduites en anglais par Robert Stanley Weir en 1908.

L'héritage d'Adolphe-Basile Routhier réside dans sa contribution à l'identité nationale du Canada. Son poème « Chant national » a capturé l'esprit patriotique et la fierté, incarnant les valeurs et l'histoire de la nation. À travers ses paroles, Routhier a laissé une marque indélébile dans l'histoire musicale et culturelle du Canada-français

Ô Canada !

Terre de nos aïeux,

Ton front est ceint de fleurons glorieux !

Car ton bras sait porter l'épée,

Il sait porter la croix !

Ton histoire est une épopée

Des plus brillants exploits.

Et ta valeur, de foi trempée,

Protégera nos foyers et nos droits.

Protégera nos foyers et nos droits.

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* Les textes ont été écrits avec l'aide de l'intelligence artificielle. Si certaines informations ne reflètent pas la réalité, veuillez communiquer avec moi et je corrigerai les informations.

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